“Mort aux vaches !”, “Mort aux keufs !”Continuités du rap français avec la chanson

Cet article part de l’étude d’un motif particulier – l’appel « au meurtre » du gendarme – pour établir une filiation entre des formes du rap français avec certaines traditions de la chanson française. De “NTM” à Renaud, de Renaud à Brassens, de l’univers des chansons de Brassens à celui d’une France...

Ausführliche Beschreibung

Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Revue critique de fixxion française contemporaine. - [Erscheinungsort nicht ermittelbar] : [Verlag nicht ermittelbar], 2010. - (2023)
1. Verfasser: GHIO, Bettina (VerfasserIn)
Format: Online-Aufsatz
Sprache:French
Veröffentlicht: 2023
Zugriff auf das übergeordnete Werk:Revue critique de fixxion française contemporaine
Beschreibung
Zusammenfassung:Cet article part de l’étude d’un motif particulier – l’appel « au meurtre » du gendarme – pour établir une filiation entre des formes du rap français avec certaines traditions de la chanson française. De “NTM” à Renaud, de Renaud à Brassens, de l’univers des chansons de Brassens à celui d’une France populaire, frondeuse, anarchiste (la haine joviale des figures de l’autorité), l’étude montre qu’il y a transmission de modèles et par là même que l’idée d’un rap français, décalé par rapport à ses origines afro-américaines, peut être étayée. Au-delà donc de la seule référence à la chanson, c’est un phénomène d’ordre culturel qui est ainsi mis en relief, la dimension carnavalesque des arts populaires, qui rattache l’univers de la cité de banlieue actuelle à celui où triomphait, plusieurs siècles en amont, Guignol et son théâtre.
ISSN:2295-9106
DOI:10.4000/fixxion.5469