TO FLEE OR NOT TO FLEE: The conflicting messages of Soviet wartime propaganda and the Holocaust, 1941

Après le déclenchement de la guerre germano-soviétique, les institutions médiatiques soviétiques remplirent leur rôle principal d'avant-guerre d'outil de propagande. La description des politiques anti-juives allemandes entra pour une large part dans le champ de leurs fonctions, ne serait-c...

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Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Cahiers du Monde russe. - École des Hautes Études en Sciences Sociales. - 56(2015), 2/3, Seite 517-542
1. Verfasser: FEFERMAN, KIRIL (VerfasserIn)
Format: Online-Aufsatz
Sprache:English
Veröffentlicht: 2015
Zugriff auf das übergeordnete Werk:Cahiers du Monde russe
Schlagworte:Behavioral sciences Social sciences Political science Law History
Beschreibung
Zusammenfassung:Après le déclenchement de la guerre germano-soviétique, les institutions médiatiques soviétiques remplirent leur rôle principal d'avant-guerre d'outil de propagande. La description des politiques anti-juives allemandes entra pour une large part dans le champ de leurs fonctions, ne serait-ce que parce que de tels rapports ne pouvaient pas être authentifiés tant que les territoires soviétiques resteraient sous domination ennemie. Par conséquent, il est probable qu'ils étaient considérés par nombre de Soviétiques simplement comme une nouvelle manipulation de la part de la propagande soviétique, parmi eux les Ginsburg, une famille juive, originaire de Rostov-sur-le-Don, ville du sud de la Russie. Les médias soviétiques peuvent être crédités dans une grande mesure d'avoir informé et sensibilisé le public sur les véritables intentions des Allemands envers les juifs, ce qui finit par trouver écho auprès des Ginsburg, incitant les uns à évacuer pendant que d'autres songeaient à partir. Toutefois, l'information cruciale sur la proximité des forces allemandes était souvent indisponible ou déformée. L'impact des messages émanant des médias soviétiques dépendait de leur adéquation avec la mentalité de leur public, tels les Ginsburg, et de la possibilité ou du souhait de ce public de vérifier les contenus auprès d'autres sources, principalement par le biais de la rumeur colportée par les réfugiés. Prenant en considération la peur que la famille avait des censeurs soviétiques et le désir de ses membres de ne pas s'inquiéter mutuellement, on peut dire que la pénétration des notions des médias soviétiques est notable en 1941. After the outbreak of the Soviet-German war, Soviet media institutions fulfilled their major prewar role as a propaganda tool. The portrayal of German anti-Jewish policies fell largely within their functions if only because such reports could not be authenticated as long as the enemy remained in control of Soviet territories. Therefore, they were likely regarded by many Soviet people as merely one more Soviet propaganda spin. Among them was a Jewish family, the Ginsburgs, from the South Russian city of Rostov-on-Don. Soviet media can be credited in no small measure with disseminating awareness of the Germans' real intentions towards the Jews that ultimately reverberated to the Ginsburgs and incited some of them to evacuate while others considered leaving. However, the critical information on the proximity of the German forces was frequently unavailable or distorted. The impact of the messages emanating from the Soviet media depended on whether they accorded with the mindset of their consumers, such as the Ginsburgs, and whether these consumers were able and willing to verify media content from other sources, mainly rumors coming from refugees. In cognizance of the family's fear of Soviet censors and their desire not to upset each other overall, one can say that the penetration of Soviet media notions is noticeable in 1941.
ISSN:12526576