Quality in Open Markets : The Sumo Conjecture

The spectacular growth in China’s export volume over the past two decades has resulted in a sharp increase in the global market share of these products. This situation has significantly affected the industrial structure of developed countries. Facing strong competitive pressure, many sectors in the...

Ausführliche Beschreibung

Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Revue économique. - Presses de Sciences Po. - 69(2018), 2, Seite 197-224
1. Verfasser: Bernard, Christophe (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Calmette, Marie-Françoise, Kilkenny, Maureen, Loustalan, Catherine, Péchoux, Isabelle
Format: Online-Aufsatz
Sprache:English
Veröffentlicht: 2018
Zugriff auf das übergeordnete Werk:Revue économique
Schlagworte:international trade industrial organization quality North-South competition country size sequential game commerce international organisation industrielle qualité concurrence Nord-Sud mehr... taille de pays jeu séquentiel Economics Social sciences Business
Beschreibung
Zusammenfassung:The spectacular growth in China’s export volume over the past two decades has resulted in a sharp increase in the global market share of these products. This situation has significantly affected the industrial structure of developed countries. Facing strong competitive pressure, many sectors in the EU and the USA (e.g., textiles, toys, steel, aluminum, photovoltaic cells) have seen significant portions of their traditional production disappear. This rapid emergence of a developing country as a major player in international trade is unprecedented, and the comparative cost advantage of China in many areas cannot be the unique explanation. In this paper, we identify major reasons for this situation. Using a theoretical model of industrial organization applied to international trade, we investigate the effects of the entry of a large emerging country in the global market. The firms’ strategies are the quality and quantity of the produced good in a framework of bilateral trade. In each country, we adopt a representative firm for each industry. We consider a sequential game framework in which the emerging country firm plays first in quality and quantity. We show that choosing a lower quality allows the firm from the large emerging country to enter and settle in the market of the other country. We study the conditions under which this may lead to a less diversified offer and lower quality for consumers. The likelihood of this strategy’s success, which we call "sumo," increases with the size of the emerging country and decreases with the difference in willingness to pay for quality among consumers in both countries. La croissance spectaculaire du volume des exportations chinoises au cours des deux dernières décennies, engendrant une augmentation très forte des parts de marché de ces produits dans le monde, a un impact très significatif sur la structure industrielle des pays développés. Face à cette très forte pression concurrentielle, un certain nombre de secteurs en Europe ou aux États-Unis (textile, jouet, acier, aluminium, cellules photovoltaïques…) ont vu, ou voient, disparaître des pans entiers de leur production. Cette émergence aussi rapide d’un pays en développement comme acteur majeur du commerce international est sans précédent et l’avantage comparatif en coût de la Chine dans beaucoup de secteurs ne suffit pas à l’expliquer. Dans cet article, nous déterminons certaines raisons majeures expliquant ce phénomène constaté. Nous investiguons à partir d’un modèle théorique d’organisation industrielle appliqué au commerce international les effets de l’entrée d’un grand pays émergent sur le marché mondial d’un bien. Les stratégies des entreprises sont la qualité et la quantité du bien et les échanges se font dans un cadre de commerce bilatéral. L’industrie du bien dans chaque pays est assurée par une firme représentative. Nous montrons ici, dans le cadre d’un jeu séquentiel où la firme du grand pays émergent joue en premier en qualité et en quantité, que c’est en choisissant une qualité plus faible qu’elle entre et s’installe sur le marché de l’autre pays. Nous obtenons les conditions sous lesquelles cela peut aboutir à une offre moins diversifiée et de moindre qualité pour les consommateurs. La probabilité de réussite de cette stratégie que nous appelons « sumo » est d’autant plus élevée que le pays émergent est grand et que la différence des dispositions à payer pour la qualité entre les consommateurs des deux pays est faible.
ISSN:19506694