La Révolution des sentiments : comment faire une cité, 1789-1794

"Les révolutionnaires français n'ont jamais cessé de redouter le risque majeur de toute révolution : qu'elle bascule dans la guerre civile. Celle-ci advient lorsque les sentiments sociaux, les affects qui relient les humains entre eux ont été déniés, bafoués, ou empêchés. Au lendemain...

Ausführliche Beschreibung

Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Wahnich, Sophie (VerfasserIn)
Format: Buch
Sprache:French
Veröffentlicht: Paris : Seuil, [2024]
Mit dem übergeordneten Werk verknüpfte Titel:La Couleur des idées
Schlagworte:Emotions Political culture Public opinion National characteristics, French Frankreich Französische Revolution Gesellschaft Gefühl Sozialer Friede Politisches Denken Geschichte 1794
Umfang:391 Seiten
Inhaltsangabe:
  • Introduction. "Faire une cité" 8 ventôse an II
  • (26 février 1794)
  • 9 thermidor an II (27 juillet 1794)
  • Nouvelles formes du temps révolutionnaire.
  • Retrouver sa sensibilité, retrouver la tendresse.
  • La séquence d'un re-nouveau révolutionnaire.
  • Matériaux d'enquête
  • Livre i. Mélancolie. L'automne au printemps de l'an II (1794)
  • Exténuation, réparation
  • Brisure du temps, reprise et mélancolie.
  • Quel génie permettra de terminer la Révolution ?
  • Crise, critique et actions
  • Spectres de la guerre civile
  • Guerre civile, État despotique, Révolution émancipatrice.
  • Quelle guerre civile religieuse au cœur de la Révolution ?
  • Catholicisme révolutionnaire et contre-révolutionnaire.
  • Le fanatisme, un sentiment qui tend à la guerre civile.
  • Blesser la liberté de conscience, faire douter de la Révolution
  • Hantise de la division
  • La guerre civile comme piège.
  • Une lutte entre deux classes : nobles et non nobles.
  • Une autre lutte entre deux classes : fonctionnaires parvenus et peuple vertueux.
  • La guerre civile ou tout ce qui détruit la confiance civile
  • "On a vécu comme des sauvages"
  • Le retournement du commerce pacificateur : détruire les liens moraux.
  • Fédéralisme civil, détruire la "communauté des affections".
  • Éroder la sensibilité, perdre la faculté de juger
  • Première adresse aux lecteurs et lectrices
  • Cesser de confondre guerre civile et révolution
  • Livre II. Bonheur. Abondance frugale et protection sociale
  • "Le bonheur est une idée neuve en Europe !"
  • Le bonheur est tributaire des lois et des rapports sociaux.
  • Une révolution sans fin peut-elle produire du bonheur ?
  • Faire reparaître une abondance frugale
  • La nature, la terre et les cultivateurs créanciers de la République.
  • Politique monétaire, décrets de ventôse et bienfaisance nationale : abolir la mendicité.
  • Le livre de bienfaisance nationale.
  • Réorganiser le commerce et l'industrie
  • Deuxième adresse aux lecteurs et lectrices
  • Économie : choisir entre cruauté ou humanité
  • Livre III. Courage. Refonder la communauté des affections
  • Consolider le courage d'être libre
  • Un projet d'éducation hégémonique, une reprise.
  • L'héroïsme n'a point de modèles : le récit historique comme institution civile
  • La liberté politique a besoin d'amitié
  • "La souveraineté réside dans les communes
  • L'amitié comme institution civile.
  • Résistance à l'oppression et censure communale
  • Patriotisme, conjugalité et filiation : l'amour comme continuum ?
  • L'amour de la patrie a-t-il un genre ?
  • Les mères et les fils dans les chansons et les poèmes.
  • Un nouveau souci des hommes pour les femmes ?
  • Troisième adresse aux lecteurs et lectrices. Une autre manière d'envisager la politique démocratique
  • Livre IV. Espérances. Unir ceux qui croyaient au ciel, ceux qui n'y croyaient pas
  • Apaiser les cœurs et les esprits : un dispositif de préceptes, de cultes et de gestes
  • Contrer les sentiments sociaux négatifs.
  • Dignité de l'homme entre transcendance et immanence.
  • Est-ce vraiment la faute à Rousseau ?
  • Pourquoi l'effigie de l'athéisme a-t-elle été brûlée ?
  • Le spiritualisme politique révolutionnaire
  • L'inventivité religieuse révolutionnaire.
  • Un rituel civique commémoratif matriciel, le 20 juin 1790.
  • Des rites de consolidation pour refroidir ou pour réchauffer la température révolutionnaire.
  • L'amour des lois comme religion de la patrie
  • Les fêtes du 20 prairial an II, une espérance encore programmatique
  • Deus sive natura, la nature régénérante.
  • Raconter l'histoire, naturelle, divine ou humaine ?
  • Une scénographie syncrétique
  • Quatrième adresse aux lecteurs et lectrices. Quels héritages pour pacifier la cœxistence religieuse ?
  • Rythme social et événement révolutionnaire.
  • Entre Billaud-Varenne, Robespierre et Saint-Just : fin de partie.